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Musée Historique de Tracadie

 

L'originalité du Musée historique de Tracadie lui vient de ce qu’il soit le seul au Canada à présenter un aperçu de ce que pouvait être une léproserie à l’époque, soit au 19e siècle.

 

Visite virtuel en 360 degrés de notre Musée

Accueil

Vidéo - Les larmes du Lazaret

 

Vidéo documentaire : Les larmes du Lazaret

Retrace l'histoire des curés et des médecins qui ont essayé d'aider ces personnes et enfin l'arrivée des Religieuses hospitalières de St Joseph, celles qui ont enfin apporté un peu d'espoir et de réconfort à ces exclus de la société. Ces femmes, qui se sont établies à Tracadie en 1868, ont fait oeuvre de compassion extraordinaire en s'installant dans cette communauté pour prendre soin des plus délaissés de la société.

 

 

Version sous-titrée en anglais

 

 

 

Le projet de l'Ile Sheldrake

Tragédie, courage et mémoire : un récit canadien à découvrir

Documentaire sur l'Ile Sheldrake du Projet des Histoires retrouvées

 

Cette histoire a été présentée au projet par le comité commémoratif de Sheldrake, un groupe du nord-est du Nouveau-Brunswick déterminé à faire connaître l'histoire de l'île Sheldrake dans les années 1840. Des entrevues avec des membres du comité ont inspiré l'installation artistique de Marika Drolet Ferguson qui a été installée en septembre 2017 à Tracadie, au Nouveau-Brunswick, où des personnes atteintes de la lèpre ont été amenées après leur
évacuation de l'île Sheldrake. L'installation se compose de quinze photographies, une pour chaque personne décédée sur l'île. Les photographies portent particulièrement sur l'environnement entourant les personnes confinées à l'île Sheldrake. L'histoire de cette expérience et le processus menant à l'installation de
Marika font l'objet du documentaire Sheldrake de Julien Cadieux.

Liens 

Histoires retrouvées / Lost Stories - l'île Sheldrake

Le projet Histoires retrouvéesLe projet Histoires retrouvées - Centre d’histoire orale et de récits numérisés (CHORN)

 

 

Vidéo :  Cérémonie de commémoration en mémoire des personnes atteintes de la lèpre.

Histoire du lazaret


Les origines de la lèpre à Tracadie sont assez obscures quoique l’on sait que la première victime de la lèpre, Madame Ursule Landry, meurt à son domicile de Tracadie en 1828.

Photo du Lazaret de TracadieEn 1844, le mal prend de telles proportions qu’un bureau de santé nommé à cet effet, ordonne la séquestration des victimes sur l’île Sheldrake, près de Chatham. Les lépreux sont isolés dans la vieille bâtisse qui a déjà servi pour la mise en quarantaine. Ils y sont pour la plupart du temps laissés à eux-même.


En 1849, grâce aux nombreux efforts du curé François Xavier Lafrance, on construit un premier lazaret à Tracadie et les malades y sont transférés.

En 1868, les Religieuses hospitalières de St-Joseph arrivent, afin de porter secours aux malheureuses victimes de la lèpre. 


En 1880, l’administration du lazaret est transféré sous l’autorité du gouvernement fédéral et  celui-ci en confia l’administration aux religieuses. De améliorations sont alors apportées aux édifices existants et en 1893, des crédits furent accordés en vue d’un lazaret en pierre qui sera terminé en 1896.

Photo de Docteur SmithLe docteur A.C. Smith est le médecin des lépreux de 1866 à 1909. Il fut suivit du docteur Langis, de 1909 à 1933 et le docteur W.T. Ryan lui succède jusqu’en 1939, année où le docteur Aldoria Robichaud prend la relève jusqu’à la fermeture du lazaret en 1965.

Les sœurs ont soigné les lépreux durant 97 ans, sans jamais contracter la maladie. Trois cent vingt-sept lépreux ont été soignés au Nouveau-Brunswick. Environ 15 sont inhumés sur l’Ile Sheldrake, 90 dans le cimetière des Fondateurs et 60 dans le cimetière près de l’église, rue Principale. Les 59 autres reposent dans l’actuel cimetière des lépreux, situé à votre droite.