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Les origines de la lèpre à Tracadie sont assez obscures quoique l’on sait que la première victime de la lèpre, Madame Ursule Landry, meurt à son domicile de Tracadie en 1828.

Photo du Lazaret de TracadieEn 1844, le mal prend de telles proportions qu’un bureau de santé nommé à cet effet, ordonne la séquestration des victimes sur l’île Sheldrake, près de Chatham. Les lépreux sont isolés dans la vieille bâtisse qui a déjà servi pour la mise en quarantaine. Ils y sont pour la plupart du temps laissés à eux-même.


En 1849, grâce aux nombreux efforts du curé François Xavier Lafrance, on construit un premier lazaret à Tracadie et les malades y sont transférés.

En 1868, les Religieuses hospitalières de St-Joseph arrivent, afin de porter secours aux malheureuses victimes de la lèpre. 


En 1880, l’administration du lazaret est transféré sous l’autorité du gouvernement fédéral et  celui-ci en confia l’administration aux religieuses. De améliorations sont alors apportées aux édifices existants et en 1893, des crédits furent accordés en vue d’un lazaret en pierre qui sera terminé en 1896.

Photo de Docteur SmithLe docteur A.C. Smith est le médecin des lépreux de 1866 à 1909. Il fut suivit du docteur Langis, de 1909 à 1933 et le docteur W.T. Ryan lui succède jusqu’en 1939, année où le docteur Aldoria Robichaud prend la relève jusqu’à la fermeture du lazaret en 1965.

Les sœurs ont soigné les lépreux durant 97 ans, sans jamais contracter la maladie. Trois cent vingt-sept lépreux ont été soignés au Nouveau-Brunswick. Environ 15 sont inhumés sur l’Ile Sheldrake, 90 dans le cimetière des Fondateurs et 60 dans le cimetière près de l’église, rue Principale. Les 59 autres reposent dans l’actuel cimetière des lépreux, situé à votre droite.